Mais quel est donc ce dicton latin inconnu au bataillon ?

C’est en fait une dérivation du dicton « Lex est quod notamus », ce qui signifie « La loi est ce que nous écrivons ».

De nos jours, il se trouve que la loi n’est plus ce qui est écrit dans les livres.
Les nouvelles technologies, le web en particulier et son utilisation désormais omniprésente nous forcent à moderniser l’ancien adage.

Désormais, « Lex est quod referencus ». La loi, c’est ce que nous référençons.
Je sais, c’est incorrect et j’espère que les profs de latin me pardonneront cet écart. C’est pour la bonne cause.

Je détaillerai ma pensée plus avant au fil des billets de ce blog, mais la ligne directrice est la suivante :

• Le web est devenu LE média de référence, et ce qui s’y passe a des incidences bien réelles, dans la vie de tous les jours.
• Les moteurs de recherche détiennent un pouvoir phénoménal, qui les place parfois au dessus de la loi
• La « vérité », la « loi » perçue est devenu ce qui est référencé, ce que l’on trouve sur Google.
• Pour aller au bout, ce que chacun écrit, poste et indexe devient une partie de la Loi.

Lex est quod referencus

Prenons garde à ce que nous référençons, et soyons vigilants quant aux nouveaux gardiens de la loi…

 

Crédit photo http://www.flickr.com/photos/orangebrompton/224649987/